Hesdin-l'Abbé

À visiter autour de la ville de Hesdin-l'Abbé

Le Château de Pont de Briques

62360 Saint-Léonard (5 km)

Construit vers 1640, le château de Pont-de-Briques fut le quartier général de Napoléon 1er de 1803 à 1805, pendant le Camp de Boulogne.

Transformé en orphelinat vers 1900, le château fut sujet à de nombreuses destructions dans le but de le remplacer par un axe routier. C’est en 1974 que la préservation du bâtiment fut acquise grâce à son classement Monument Historique.

Après avoir été longtemps laissé à l’abandon, le château de Pont-de-Briques connaît des restaurations depuis 2000. Le site, réaménagé en un espace muséographique, relate l’histoire du château de ses origines à nos jours en passant par la guerre entre la France et l’Angleterre et la vie de Napoléon à cette époque. Le but étant de la faire connaître du public. La création de la Légion d’Honneur et celle de la Colonne de la grande Armée y sont aussi évoquées.

De plus, ce site est un outil pédagogique puisqu’il permet aux enfants de découvrir une partie de leur histoire oubliée, la symbolique des monuments, ainsi que l’évolution de l’urbanisme du Boulonnais à travers de nombreux plans du Camp de Boulogne.

Le Château d'Hardelot

Rue de la Source
62360 Condette (3 km)

Situé à la sortie de Condette, le château d’Hardelot fait face au Lac des Miroirs et se trouve au centre d’une forêt très giboyeuse. Édifié au 9ème siècle pour faire face aux invasions Allemandes, il a été restauré au 13ème siècle par Philippe de Hurepel. Il se composait alors de 9 tours médiévales et avait une forme polygonale.

Endommagé, il ne reste qu’une partie de l’enceinte ainsi que les salles de garde occupées par l’actuelle taverne. En 1848, Sir John Hare le rachète puis le fait remanier dans un style néo-gothique Tudor. Son ami Charles Dickens fut souvent de passage dans cette demeure qu’il admirait tant.

Au début du 20ème siècle, le château devient propriété de John Whitley qui esquisse un projet de station balnéaire à partir du château. Cependant, l’attrait des touristes pour la mer l’emporte et la station est déplacée. Le château devient donc de 1958 à 1975, un lieu de séjour pour les Sœurs Ste Agnès d’Arras.

De nos jours, une taverne médiévale est installée dans les anciennes salles de garde. Un sentier de découverte balisé de panneaux retraçant l’histoire du site a été aménagé de manière à pouvoir admirer l’enceinte du château. Ses prisons, ses oubliettes, son chemin de guet et ses souterrains témoignent encore de la vie rude et épique de l’époque.

Chateau de Hardelot

Le Musée Jean-Charles Cazin

84 Grand’place Foch
62830 Samer (6 km)

C’est dans la ville de Samer, à 17 km de Boulogne−Sur-Mer que naquit Jean-Charles Cazin.

A 21 ans, il part étudier le dessin dans la Capitale. Il y rencontre sa femme Marie, sculptrice qui le représentera en bronze dans le Jardin Public de Samer.

Peintre qui s’inspire énormément de paysages comme les quais de Boulogne ou les dunes de Wissant, ses œuvres sont aujourd’hui exposés des États-Unis aux Pays-Bas en passant par Lille. C’est avec sa petite famille qu’il s’installe à Equihen qui sera la principale source d’inspiration artiste des Cazin. Suite à la mort de sa femme, il revend et s’installe à Bormes Les Mimosas dans le Var. Décoré de la Légion d’Honneur puis Commanditeur, il reçoit le grand prix de l’exposition universelle de Paris en 1900.

Le Musée Jean Charles Cazin est inauguré en octobre 1939, et regroupe un grand ensemble d’œuvres de la famille Cazin, au fur et à mesure le musée essaye d’acquérir des céramiques, dessins, gravures et tableaux.

Un vrai témoignage de la vie de cette famille Equihennoise, qui était véritablement inspirée des paysages de notre Côte d’Opale.

Le Château-Musée

Rue de Bernet
62200 Boulogne-sur-Mer (8 km)

Créé en 1825, le musée est aujourd’hui installé dans le château comtal construit au 13ème siècle par Philippe Hurepel.

Au travers des souterrains gallo-romains, de la salle des Gardes ou encore de la salle de la Barbière, vous pourrez y admirer de riches collections, dont certaines sont uniques en Europe. La collection de vases antiques grecs est la plus importante de France après celle du Louvre.

Premier château fort sans donjon, il fut transformé en caserne sous François Ier. Puis utilisé comme prison, la ville le racheta en 1974 pour y inaugurer son musée municipal en 1988.

Classé monument historique, le château-musée offre plus de 5000 m² de galeries où sont exposés de magnifiques faïences françaises et étrangères, de jolies porcelaines, des peintures et sculptures (Rodin, Barye, Carpeaux …) du Moyen Âge et de la Renaissance ainsi que des tableaux de maîtres du XIXème que la Côte d’Opale a inspirés (Boudin, Corot …).

A découvrir également :

  • Les antiquités égyptiennes : une momie et le cercueil médian du nautonier Néhemsimontou (VIIIème avant J.C.), le sarcophage de la chanteuse d’Amon (XXème et XXIème dynastie), des barques et statuettes funéraires…
  • Les antiquités gallo-romaines : bases de colonnes, bas reliefs funéraires, sarcophages en pierre, statuettes de bronze, …
  • La collection de l’explorateur Alphonse Pinart qui rassemble des outils, des armes et de très beaux masques en bois sculpté provenant de différentes tribus esquimau et aléoutes d’Alaska.
  • La collection de verreries : les vitrines 12 et 13 du musée contiennent de lourdes bouteilles bleues du Haut-Empire et des œuvres d’art du Bas-Empire provenant des ateliers de Cologne et de Trèves.
  • La collection de céramiques : poteries vernissées et faïence de Desvres, de Boulogne et de Delft des XVIIème et XVIIIème siècles.
  • Les objets océaniens dont une pirogue de guerre Maorie (Nouvelle Zélande).

Le Beffroi

Place Godefroy de Bouillon
62200 Boulogne-sur-Mer (8 km)

D’une hauteur de 47 mètres, le beffroi domine la vieille ville de Boulogne sur Mer. Donjon du premier château des comtes de Boulogne avant sa reconversion en beffroi, cette construction massive force le respect et suscite l’intérêt.

En effet, l’évolution architecturale du plus ancien édifice de la cité témoigne de l’histoire intense du premier port de pêche français :

  • Au XIIe siècle, ce fut une base romane supportant huit grandes baies à arc brisé et une flèche en chaume.
  • Le siècle suivant, le roi Louis IX ordonna la démolition de la partie haute après le refus des bourgeois boulonnais de financer les croisades.
  • Suite à un incendie en 1712, l’ancien toit couronné de lucarnes est substitué par l’étage octogonal actuel en 1920.
  • En 1933, les habitations qui l’emprisonnait furent détruites.

Tour de guet, prison, clocher… le beffroi remplissait alors toutes ses fonctions défensives jusqu’au décès du dernier guetteur en 1931.
Désormais, le beffroi accueille un musée présentant une collection de statuettes gallo-romaines et de meubles anciens de facture boulonnaise.

Classé monument historique en 1926, il se trouve aujourd’hui enserré par l’hôtel de ville en pierre et brique rose construit au 18e siècle. C’est dans ce dernier que l’on trouve les armoiries de la ville sculptées sous le toit ainsi que de très belles salles comme « la salle des Gouverneurs » et « la salle des mariages » ouvertes au public.

Des visites guidées sont disponibles en Français, en Anglais et en Allemand sur demande à l’office du tourisme.

_DSC7320.jpg 1 . Beffroi de Boulogne-sur-Mer

La Basilique Notre-Dame de l'Immaculée Conception

2 Parvis Notre Dame
62200 Boulogne-sur-Mer (8 km)

En 636, une nacelle avec une statue en bois de la Vierge tenant l’enfant Jésus fut découverte dans l’estuaire de la Liane. Elle fut déposée dans une chapelle de la haute-ville construite sur l’emplacement d’un temple romain.

En 1100, c’est dans le but d’accueillir plus de pèlerins venus rendre hommage à la vierge que la comtesse Ide de Boulogne décida de faire ériger une église et une crypte de style gothique à la place de la chapelle.

Après avoir reçu la suzeraineté du comté de Boulogne en 1478 par Louis XI, la vierge et sa cathédrale ont connu nombres de dégradations à cause des guerres avec l’Angleterre et celles de religions du 16e siècle. En 1793, les révolutionnaires brûlent cette antique image de la Vierge : il n’en reste aujourd’hui qu’un fragment de main conservé dans un reliquaire. Cinq ans après, la cathédrale est entièrement rasée.

C’est grâce à l’abbé Haffreingue que la basilique fut reconstruite entre 1827 et 1857 inspirée de St Pierre de Rome. En 1866, elle sera consacrée cathédrale « Notre Dame et St Joseph » et une nouvelle statue en bois de chêne de la vierge sera sculptée.

Depuis 1854, de la fête de l’Assomption au dernier dimanche d’Août, la station annuelle de Notre Dame de Boulogne, qui se conclut par la grande Procession à travers les rues de la ville, continue à attirer bien des pèlerins de la région et d’ailleurs.

Il est difficile de manquer lors de la visite, le dôme haut de 88 m, la chaire en chêne sculpté du style Louis XV, la Vierge Couronnée, la Chapelle du Sacré-Cœur avec ses marbres. La crypte de la cathédrale est l’une des plus vastes de France avec ses 128 m de long et 42 m de large ; elle est également une incontournable de la visite.

_DSC6784.jpg 1.jpg 2. . Notre-Dame du Grand Retour

La statue équestre du général San Martín

Promenade San Martin
62200 Boulogne-sur-Mer (8 km)

Surnommé le Libertador, le général José de San Martín est une vraie
figure de l’émancipation des pays d’Amérique Latine alors sous la
domination espagnole comme l’Argentine, sa patrie, le Chili et le Pérou. Après avoir refusé de prendre le pouvoir, il part en Europe avec sa fille, Mercedes, son gendre et ses deux petites-filles.

Persona non grata en France, il élit domicile à Bruxelles. Suite à la
chute de Charles X,  San Martín vient s’installer en France. Suite à une nouvelle révolution et fuyant les émeutes à Paris, il se décide à
partir en Angleterre. C’est à cette occasion qu’il découvre Boulogne.
Sous le charme il y restera jusqu’à sa mort le 17 août 1850.

C’est à l’initiative de quelques compatriotes venus à Boulogne que
l’idée d’un hommage prend racine. Après une récolte de fonds par
souscription aussi bien à Paris qu’à Buenos Aires, la statue de 8,70
mètre de haut est réalisée en 9 mois par le sculpteur Henri Allouard et elle inaugurée le 24 octobre 1901.

Réalisée en bronze sur un piedestal en pierre, elle représente le
Libertador portant un drapeau sur un cheval au trot, avec à ses pieds
“La République” lui offrant une couronne de laurier. De l’autre côté de la statue se trouvent de nombreux symboles martiaux tels que des sabres, des canons ou encore des fusils.

Vous pouvez également vous rendre dans sa résidence boulonnaise qui se trouve au 113 Grande Rue. C’est la Casa San Martín devenue aujourd’hui le musée Libertador San Martín.

Statue de San Martin

Nausicaä

Boulevard Sainte-Beuve
62200 Boulogne-sur-Mer (8 km)

En passant par Boulogne-sur-mer, venez plonger au cœur du fascinant océan sur terre, Nausicaä, véritable lieu de culture scientifique et technique du milieu aquatique.

Nausicaä se veut un site de découverte du monde marin, offrant des visites pédagogiques, ludiques et scientifiques.

Au travers d’aquarium géants, de mises en scènes et d’effets spéciaux surprenants, vous partirez à la rencontre des manchots sur leur plage, en passant par la forêt immergée de Guyane ou d’Amazonie avec les caïmans ou encore les piranhas. Vous aurez également l’occasion d’explorer les récifs coralliens des tropiques après avoir caressé les raies du bassin tactile. Beaucoup d’autres vous attendent… notamment les lions de mer de Californie, entraînés devant vos yeux, ou encore les impressionnants requins qui bouleverseront votre perception des océans.

Depuis son ouverture en 1991, Nausicaä consacre, de nombreuses expositions et animations à la sensibilisation du public pour la protection et la bonne gestion des océans. En effet, le centre national de la mer trouve son intérêt dans la découverte de la mer pour ses visiteurs, mais également dans l’éducation et dans une mission très importante pour le futur de la planète : inviter tous ses visiteurs à agir pour la préservation des océans, grandes réserves de la biodiversité.

Idéale en famille, la visite peut se ponctuer d’une petite détente au sein des différents espaces de restauration mis à votre disposition ou de la boutique-librairie.

Nausicaä accueil également les incentives d’entreprises au sein de sa surprenante structure.

NAUSICAA

La Maison de la Beurière

16 rue du Mâchicoulis
62200 Boulogne-sur-Mer (8 km)

Bâti sur le flanc de la falaise, le quartier des pêcheurs boulonnais, la Beurière, a toujours constitué une communauté bien particulière. De plus, c’est un lieu magnifique où les rues en escaliers descendent vers le rivage et le port.

Durant la seconde guerre mondiale, les bombardements subis par ce quartier très peuplé ont dispersé cette communauté. Une seule rue a été préservée presque en totalité : la rue du Mâchicoulis. C’est dans cette rue que se trouve la maison de la Beurière, écomusée qui retrace la vie d’une famille de marins boulonnais du 20e siècle.

En franchissant le seuil de cette authentique maison de pêcheurs construite en 1870, c’est le cœur rempli d’émotions que vous découvrirez :

  • au rez-de-chaussée, l’habitat d’une famille de marins vers 1900 où les meubles et les objets témoignent d’une vie rude et simple,
  • au premier étage, la physionomie et les couleurs passées de ce quartier : photos, objets, costumes vous replongent au cœur de l’histoire de la pêche boulonnaise, du développement de ses techniques et de son port,
  • au dernier étage, la bibliothèque et la médiathèque.

La Colonne de la Grande Armée

Avenue de la Colonne
62126 Wimille (11 km)

Haute de 53 m 60, la colonne de la Grande Armée a été érigée par les soldats du Camp de Boulogne à la gloire de leur chef Napoléon. La première pierre de marbre a été posée en 1804. La construction que l’on doit à l’architecte Eloi Labarre, ne prit fin qu’en 1840. A l’extrémité de cette colonne se dresse l’Empereur Napoléon en bronze, portant l’uniforme de garde qu’il portait au Camp de Boulogne. L’actuelle statue, haute de 5 mètres pèse 7 500 kg et a été créée par Pierre Stenne mais elle subit de nombreux remplacements. En effet, après les œuvres de Houdon et de Moitte qui furent brisées lors de la chute de l’Empire, c’est le sculpteur Bosio qui réalisa une statue de l’empereur, inaugurée en 1841. Puis, durant la seconde guerre mondiale, la colonne et sa statue furent gravement endommagées. C’est alors en 1950 que l’on commença les restaurations, la statue fut remplacée par celle de Stenne en 1962.

En vous promenant dans le domaine, vous rencontrerez les bustes de Napoléon, du maréchal Soult et de l’amiral Bruix dans la salle des archives mais vous aurez également de découvrir les jardins au pied de la colonne, classée monument historique depuis 1905.

Le fort de la Crèche, de la pierre au béton

Fort de la Crèche
62930 Wimereux (13 km)

Le “fort de la Crèche” bâtit à 75 m au-dessus du niveau de la mer, en amont de la pointe du même nom, domine la rade du port de Boulogne.

Il a été construit en 1879.Il fait partie des fortifications réalisées selon le système “Séré de Rivières” après la défaite de Sedan de 1870. Sa mission : la défense du port de Boulogne-sur-Mer, sous la Troisième république, époque de la création du port en eau profonde.

Des exercices de tir y furent effectués durant la Première Guerre mondiale au moment ou le port de Boulogne sert de base arrière pour le transport des “Tommies”.

Il est remanié par la Marine française en 1936-1938 avant d’être intégré au Mur de l’Atlantique durant la Seconde guerre mondiale.

Resté terrain militaire jusqu’en 1999, il est aujourd’hui propriété du Conservatoire du littoral qui en a confié la gestion à l’Association Fort de la Crèche qui organise des visites guidées et diverses manifestations.

Pour connaître les heures d’ouverture au public et les tarifs, consulter le site de l’association.


Le Fort d'Ambleteuse

62164 Ambleteuse (17 km)

Autrefois nommé « Fort Mahon » par erreur, le fort d’Ambleteuse fut construit de 1682 à 1690 sur les plans de Vauban. C’est Louis XIV qui en avait décidé sa construction pour protéger la ville.

On parle d’un fort Napoléonien car il fut restauré et réarmé en 1802 par Napoléon.

Ce fort est constitué d’une cour d’entrée, d’une tour casemate avec voûte annulaire, d’une batterie haute, d’une batterie basse et trois étages d’artillerie. Les Romains avaient déjà établi une tour à cet endroit, tour qui fut transformée par les Anglais en 1544. Ce château des mers était un point stratégique car ouvert directement sur la Manche, il était visible à perte de vue. Cette situation rendit le fort imprenable.

Tombant très vite en ruine à cause des intempéries et de son non-fonctionnement, le fort fut récupéré par des particuliers et restauré. Une fois de plus abandonné et ruiné après la guerre il fut acheté en 1967 pour 1 Fr symbolique par l’association « Les amis du Fort d’ Ambleteuse ».

Grâce à cette intervention ce monument classé Historique est maintenant visitable et vous attend isolé au bord de la Slack et de ses dunes côtières.

fort Vauban- Ambleteuse

Maréis

Boulevard Bigot Descelers
62630 Étaples (17 km)

En activité depuis 2001, partez à la découverte de l’univers des marins-pêcheurs grâce au Centre de découverte de la pêche en mer. Grande fierté et empreinte du savoir-faire Étaplois, l’ensemble du bâtiment est dédié à ce métier qui requiert énormément de courage et de connaissances.

En visite guidée, ou libre, cela se passera dans la “Corderie”, ancienne usine de fabrication de filets de pêche construite en 1921. L’ensemble des visites guidées sont dispensées par des marins-pêcheurs retirés ou leurs familles rendant chaque intervention unique et passionnante.

Ludique, vous pourrez effectuer votre propre noeud marin ou encore inspecter les aquariums à l’aide d’une caméra sous-marine. Des mollusques jusqu’aux fascinants échinodermes, plus de 500 espèces animales s’associent aux collections de techniques de pêches, et aux photographies. Retrouvez vous aux commandes du poste de pilotage Maréis, reconstitution taille réelle d’un pont de bateau de pêche.

Vous pourrez, temporairement, assister aux expositions de découverte et préventions, chaque thème se reliant bien évidemment au monde marin.

Et pourquoi pas cuisiner à Maréis ? La structure vous accueille chaque mois afin de concocter de délicieux petits plats aux saveurs locales.

Les Villas du Touquet

62520 Le Touquet-Paris-Plage (17 km)

L’architecture touquettoise présente à la fois des caractéristiques urbaines et balnéaires, sur lesquelles se sont greffées poutres apparentes et pierres, donnant à la ville cette quiétude et cette sérénité qui la rendent si attractive.

Louis Quételart, Anatole Bienaimé, Horace Pouillet, Louis Cordonnier, Arsène Bical… architectes reconnus de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, tous ont oeuvrés sur la station balnéaire touquettoise en imaginant des villas hétéroclytes de part leurs styles et leurs matériaux.

Si certaines villas possèdent des particularités très singulières comme le fait de posséder un garage enterré, évoquant la relation de la maison avec le sol, ou encore un plan en « y », d’autres présentent une esthétique anthropomorphe dans le style des années trente.

Inspirées de l’architecture anglaise de part leurs jardins, de style néo-normand ou encore néo-médiéval, certaines villas sont même inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Ce site nous initie donc à l’histoire de l’architecture moderne. Si vous êtes séduits par ces anciennes demeures, rendez-vous au Touquet pour les découvrir…

VILLA ALEXANDRE

Le Phare de la Canche

Allée des Mésanges
62520 Le Touquet-Paris-Plage (17 km)

Classé Monument Historique depuis le 9 avril 2011, le phare du Touquet surplombe l’ensemble de la station luxueuse.

Considérée comme le phare le plus “terrien”, de part sa localisation retirée de la mer et ses briques orangées, ce dernier culmine à près de 58 mètres et a une portée de 46 km.

Sa mise en service date de septembre 1951, mais le Phare de la Canche n’est pas le premier de la ville en effet, près de 100 ans plus tôt deux phares étaient mis en service pour contrer les nombreux naufrages sur la côte. Dynamités durant la seconde Guerre Mondiale, il aura fallu attendre six années avant de voir le signal du nouveau phare.

Sa tour octogonale si unique revient au célèbre Louis Quételart, architecte marquant de la ville à qui l’on doit plus de 30 villas du Touquet dont Pomme d’Api et Les Mutins.

C’est à l’issu d’une montée de 274 marches que le Touquet se révèle à 360°, un panorama qui vous emmène la Baie de la Canche jusqu’aux Falaises Normandes en passant par les remparts de la cité Montreuilloise.

Situé à quelques pas, vous trouverez la maison du phare, bâtiment premièrement aux maîtres puis aux gardiens du phare de la Canche, il est aujourd’hui le musée du phare et vous permet de connaître de nombreuses anecdotes sur la station balnéaire du Touquet-Paris-Plage.

Phare-de-la-Canche_6851

Le Musée du Touquet

Angle avenue du Golf et avenue du Château
62520 Le Touquet-Paris-Plage (17 km)

Au cœur d’une villa à l’architecture typiquement touquettoise construite en 1925, au croisement de l’avenue du Golf et de l’avenue du Château, on trouve le musée du Touquet.

A l’intérieur, une formidable collection d‘œuvres picturales, mais aussi toute une partie consacrée à l’histoire du Touquet.

La partie consacrée à la peinture regroupe un ensemble d‘œuvres de la fin du XIXème siècle. Parmi les peintres les plus connus, appartenant à l’Ecole d’Etaples, on peut citer Eugène Boudin, Fritz Thaulow, Henri Le Sidaner, Jules Dalou, Sarah Bernhart et Bourdelle. On y trouve aussi un ensemble d‘œuvres particulièrement représentatives de l’art moderne et contemporain. On peut ici citer les noms suivants, et pas des moindres: Poliakoff, Vasarely, Debré, Hartung et Mathieu.

La partie historique du musée du Touquet contient moult archives se reportant à la société académique du Touquet-Paris-Plage. Ces archives retracent l’histoire de la station depuis ses origines, avec entre autres une partie sur l’art du sport et les affiches balnéaires.

Enfin, le musée se veut un centre actif et un lieu de découverte de l’art contemporain de part ses expositions permanentes et temporaires. Dans cette optique, il a déjà accueilli les rencontres de danse contemporaine et souhaite multiplier ce genre d’événement afin de faire découvrir au public les subtilités d’un art parfois méconnu.